Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a présenté mercredi ses propositions pour la répartition des réfugiés, lors de son premier discours sur l'état de l'Union devant le Parlement européen. Il souhaite un accord rapide entre les pays membres pour accueillir 160.000 réfugiés.
"De façon obligatoire". "C'est 160.000 (personnes) que les Européens doivent prendre dans leurs bras. Ceci doit être fait de façon obligatoire", a insisté Jean-Claude Juncker lors de son premier discours sur l'état de l'Union. C'est quatre fois plus que la proposition faite par la Commission en mai, proposition à l'époque fraîchement accueillie par une partie des Vingt-Huit. Il a aussi exhorté les ministres de l'Intérieur qui se réunissent à Bruxelles le 14 septembre à "se mettre d'accord". Certains chefs d'Etat, comme celui de Pologne, se sont déjà opposés à un système de quotas de migrants par pays.
Les réfugiés en question sont principalement en provenance d'Irak et de Syrie et sont arrivés ces derniers mois dans des pays du Sud de l'Europe, Grèce, Italie et Hongrie essentiellement.
Pas de distinction entre réfugiés. Par ailleurs, le président de la Commission a insisté sur le fait que les Européens ne devaient pas faire de distinction entre les réfugiés en fonction de leur religion. "Il n'y a pas de religion, de croyance, de philosophie quand il s'agit de réfugiés. Nous ne faisons pas de distinction", a-t-il plaidé. Trois maires en France se sont déjà exprimés en faveur de l'accueil de migrants chrétiens seulement.
Droit de travailler. Enfin, Jean-Claude Juncker s'est dit favorable à ce que les demandeurs d'asile est le droit de travailler durant l'examen de leur demande.
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Un maire peut-il choisir les réfugiés qu'il...par Europe1fr