La Chine compte sur ses médiateurs pour éviter les litiges meurtriers

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La Chine va renforcer la surveillance des litiges "courants", tels que les divorces et les conflits de propriété, selon la presse officielle de dimanche, dans un contexte marqué par des litiges récents ayant débouché sur des violences meurtrières.

La Chine va renforcer la surveillance des litiges "courants", comme les divorces et les conflits de propriété, selon la presse officielle dimanche, dans un pays sous le choc de récents litiges meurtriers. 

Le ministère de la Justice a confié samedi aux médiateurs locaux, rouages importants de l'administration chinoise, la charge de se pencher sur ces litiges en germe et de mener des "enquêtes approfondies", afin d'éviter qu'ils ne dégénèrent.

Plusieurs attaques meurtrières

Ces derniers mois, la Chine a été le théâtre d'une série de rares attaques meurtrières, à l'arme blanche ou à la voiture bélier. Au début du mois, un divorcé a tué 35 personnes en fonçant avec sa voiture sur une foule dans le sud du pays, l'attentat le plus meurtrier depuis dix ans en Chine.

L'attaque aurait été "déclenchée par un mécontentement concernant le partage des biens à la suite de son divorce", selon la police locale.

Quelques jours plus tard, huit personnes ont été tuées lors d'une attaque au couteau dans une école de l'est de la Chine. Le suspect était un ancien élève qui devait obtenir son diplôme cette année mais avait échoué à ses examens, selon la police.

Mardi, une voiture s'est écrasée près d'une école primaire dans le centre de la Chine et a blessé plusieurs enfants. De nombreuses vidéos semblent avoir été retirées des plateformes des médias sociaux, étroitement contrôlées. Lors de l'attentat de Zhuhai, il a fallu près de 24 heures à la police pour communiquer le nombre de morts, et les vidéos de l'attentat ont ensuite été supprimées des médias sociaux.