La coalition internationale antidjihadiste, menée par les États-Unis en Syrie et en Irak, a reconnu jeudi la mort de 1.061 civils au cours de frappes aériennes depuis le début de l'opération Inherent Resolve en 2014. "La coalition a mené 29.920 frappes au total entre août 2014 et juillet 2018", explique-t-elle dans un communiqué.
"Pendant cette période, sur la base des informations disponibles, (la coalition) estime qu'au moins 1.061 civils ont été involontairement tués par des frappes de la coalition".
Une ONG estime que ce chiffre est largement sous-estimé. La coalition a également précisé dans ce communiqué avoir achevé en juillet l'examen de 18 signalements de victimes civiles potentielles, dont 15 ont été jugés non crédibles. Mais trois signalements, portant sur des bombardements de cibles en Irak et en Syrie entre le 4 janvier 2017 et le 13 juin 2018, ont été considérés comme crédibles et ont fait deux morts et un blessé.
Fin juillet, 216 signalements restaient en cours d'examen. L'ONG Airwars, qui recense les victimes civiles de tous les bombardements aériens dans le monde, estime qu'au moins 6.575 civils ont été tués par la coalition, un chiffre bien supérieur à celui qu'elle revendique.