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Laetitia Drevet
Alors que les auditions publiques s'ouvrent mercredi au Congrès américain, Jean-Eric Branaa, spécialiste de politique américaine, explique l'évolution de l'enquête. 
INTERVIEW

Un grand spectacle politique. Un nouveau pas franchi dans l'enquête en vue d'une destitution est franchi mercredi, avec l'ouverture des premières auditions publiques des témoins clef au Congrès. "Mascarade", "chasse aux sorcières délirante", accuse le président. Jean-Eric Branaa, spécialiste de politique américaine décrypte les enjeux de la procédure au micro d'Europe 1. 

"Les Républicains sont tous derrière lui"

Les auditions publiques qui s'ouvre mercredi ont déjà eu lieu à huis clos. Un procédé original, qui fait suite à une plainte de Donald Trump."Dans le droit américain, chacun a le droit de savoir qui l'accuse et de quoi. Avec le huis clos, ces deux conditions n’étaient pas remplies", explique Jean-Eric Branaa. Le président avait évoqué l'idée de porter l'affaire devant les tribunaux, ce qui aurait repoussé la procédure de plusieurs années. "Les démocrates ont donc accepté de lever le huit-clos", retrace-t-il. 

Une mise en en accusation qui, selon Jean-Eric Branaa, a peu de chance d’aboutir à une destitution. "S'il y a une seconde partie, elle se déroulera au Sénat. Trump n'y risque quasiment rien : les Républicains y ont la majorité, et ils sont tous derrière lui."