Le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi, a menacé mardi de frapper "très fort" l'Iran si ce pays ripostait à l'attaque d'Israël samedi contre des cibles militaires en territoire iranien. "Si l'Iran commet l'erreur de lancer une autre salve de missiles sur Israël, nous saurons encore une fois comment atteindre l'Iran (...) et nous frapperons très, très fort", a déclaré le lieutenant-général Herzi Halevi.
"Cette histoire n'est pas terminée"
S'adressant au personnel militaire qui a participé à la frappe du 26 octobre, il a déclaré que l'armée n'avait pas exécuté des frappes contre certaines cibles en Iran ce jour-là pour le cas "où nous pourrions être obligés (de frapper) de nouveau". "Cette histoire n'est pas terminée; nous y sommes toujours en plein dedans", a-t-il ajouté, selon un communiqué publié par l'armée.
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Samedi, des avions de combat israéliens ont mené des frappes aériennes contre des cibles militaires en Iran en représailles à une attaque de missiles menée par Téhéran le 1er octobre contre Israël. L'attaque iranienne a été lancée selon Téhéran en réponse à l'assassinat de chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien, des mouvements islamistes soutenus par Téhéran. L'Iran, ennemi juré d'Israël, a affirmé que l'attaque israélienne avait causé des "dégâts limités".
Le chef des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de l'Iran, Hossein Salami, a averti lundi Israël de "conséquences amères inimaginables" après ses frappes. Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a accusé l'Iran de chercher "à fabriquer des stocks de bombes nucléaires dans le but de détruire Israël, portées par des missiles longue portée".