Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a dénoncé lundi des "abattoirs d'êtres humains" en Syrie, en République démocratique du Congo, au Burundi, au Yemen et en Birmanie.
"Pas agi suffisamment pour empêcher ces horreurs". Ces conflits "sont devenus quelques-uns des abattoirs d'êtres humains les plus prolifiques de l'époque récente parce qu'on n'a pas agi suffisamment (…) pour empêcher ces horreurs", a dit Zeid Ra'ad Al Hussein devant le Conseil des Droits de l'Homme réuni à Genève.
"Ce sont eux qui devront répondre devant les victimes". Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme a ensuite accusé les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU d'être "responsables de la poursuite de tant de souffrances". "Tant qu'ils utiliseront le veto pour bloquer toute action unitaire (…) qui pourrait réduire les souffrances extrêmes de populations innocentes, alors ce seront eux - les membres permanents - qui devront répondre devant les victimes", a-t-il affirmé. Estimant que la France et la Grande-Bretagne faisaient un usage restreint de ce droit, Zeid Ra'ad Al Hussein a appelé la Chine, la Russie et les Etats-Unis à "les rejoindre et à mettre fin au recours pernicieux du veto".