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Le Danemark «ouvert au dialogue» avec les Etats-Unis sur l'Arctique

Europe 1 avec AFP . 1 min
Copenhague, Danemark | AFP | mercredi 08/01/2025 - 17:05 UTC+1 | 273 mots<br />
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Le Danemark est "ouvert au dialogue" et s'est dit prêt à "coopérer" avec les Etats-Unis.
Copenhague, Danemark | AFP | mercredi 08/01/2025 - 17:05 UTC+1 | 273 mots

Le Danemark est "ouvert au dialogue" et s'est dit prêt à "coopérer" avec les Etats-Unis.
AFP / © Liselotte Sabroe / Ritzau Scanpix / AFP

Ce mercredi, le ministre danois des Affaires étrangères s'est dit prêt à "coopérer" avec les États-Unis" et "ouvert au dialogue" avec les Etats-Unis à l'heure où le président élu Donald Trump a exprimé le désir d'annexer le Groenland

Le Danemark est "ouvert au dialogue" et s'est dit prêt à "coopérer" avec les Etats-Unis à l'heure où le président élu Donald Trump a exprimé le désir d'annexer le Groenland, a dit mercredi à la presse le ministre danois des Affaires étrangères.

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Le Royaume du Danemark, qui rassemble Danemark continental, Groenland et îles Féroé, est "ouvert à un dialogue avec les Américains sur la manière dont nous pouvons coopérer, peut-être même plus étroitement que nous ne le faisons déjà", a déclaré Lars Løkke Rasmussen sans donner davantage de précisions.

Une "rivalité croissante entre les grandes puissances"

Le chef de la diplomatie danoise a noté, pendant une conférence de presse, que la fonte des glaces et l'ouverture de nouvelles voies maritimes arctiques conduisaient à une "rivalité croissante entre les grandes puissances" dans la région, avec la présence à la fois de la Chine et de la Russie.

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"Il est tout à fait légitime que les États-Unis et l'Otan — et donc aussi le Royaume du Danemark — en soient conscients", a-t-il ajouté.

Un contrôle du Groenland comme "une nécessité absolue" selon Donald Trump

Donald Trump a jugé avant Noël que le contrôle du Groenland était "une nécessité absolue" pour "la sécurité nationale et la liberté à travers le monde". 

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Mardi, il a refusé d'exclure le recours à la force pour l'annexer, provoquant la stupéfaction dans ce vaste territoire et à Copenhague, comme dans les autres capitales européennes, Paris dénonçant "une forme d'impérialisme". Lars Løkke Rasmussen a quant à lui appelé au calme.

"Il ne faut pas forcément dire tout haut tout ce que l'on pense", a-t-il lancé. "J'essaie de travailler en fonction des réalités et je pense que nous devrions tous nous rendre service en ralentissant un peu notre rythme cardiaque".