Le Danemark «ouvert au dialogue» avec les Etats-Unis sur l'Arctique

Le Danemark est "ouvert au dialogue" et s'est dit prêt à "coopérer" avec les Etats-Unis. AFP / © Liselotte Sabroe / Ritzau Scanpix / AFP
Ce mercredi, le ministre danois des Affaires étrangères s'est dit prêt à "coopérer" avec les États-Unis" et "ouvert au dialogue" avec les Etats-Unis à l'heure où le président élu Donald Trump a exprimé le désir d'annexer le Groenland
Le Danemark est "ouvert au dialogue" et s'est dit prêt à "coopérer" avec les Etats-Unis à l'heure où le président élu Donald Trump a exprimé le désir d'annexer le Groenland, a dit mercredi à la presse le ministre danois des Affaires étrangères.
Le Royaume du Danemark, qui rassemble Danemark continental, Groenland et îles Féroé, est "ouvert à un dialogue avec les Américains sur la manière dont nous pouvons coopérer, peut-être même plus étroitement que nous ne le faisons déjà", a déclaré Lars Løkke Rasmussen sans donner davantage de précisions.
Une "rivalité croissante entre les grandes puissances"
Le chef de la diplomatie danoise a noté, pendant une conférence de presse, que la fonte des glaces et l'ouverture de nouvelles voies maritimes arctiques conduisaient à une "rivalité croissante entre les grandes puissances" dans la région, avec la présence à la fois de la Chine et de la Russie.
"Il est tout à fait légitime que les États-Unis et l'Otan — et donc aussi le Royaume du Danemark — en soient conscients", a-t-il ajouté.
Un contrôle du Groenland comme "une nécessité absolue" selon Donald Trump
Donald Trump a jugé avant Noël que le contrôle du Groenland était "une nécessité absolue" pour "la sécurité nationale et la liberté à travers le monde".
Mardi, il a refusé d'exclure le recours à la force pour l'annexer, provoquant la stupéfaction dans ce vaste territoire et à Copenhague, comme dans les autres capitales européennes, Paris dénonçant "une forme d'impérialisme". Lars Løkke Rasmussen a quant à lui appelé au calme.
"Il ne faut pas forcément dire tout haut tout ce que l'on pense", a-t-il lancé. "J'essaie de travailler en fonction des réalités et je pense que nous devrions tous nous rendre service en ralentissant un peu notre rythme cardiaque".