JD VANCE 1:26
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Aviva Fried (correspondante aux Etats-Unis) / Crédits photo : ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / GETTY IMAGES VIA AFP
Le sénateur J.D. Vance, choisi par Donald Trump pour le seconder dans sa campagne, a tenu à se présenter mercredi à l'Amérique, lors de la convention républicaine de Milwaukee, avec une série d'anecdotes personnelles. Il a aussi livré un vibrant plaidoyer en faveur des classes populaires américaines.

Au troisième et avant-dernier jour de la convention républicaine de Milwaukee, la vedette était le tout nouveau colistier de Donald Trump, le sénateur de l'Ohio J.D. Vance. Devant plus de 2.000 délégués, il a fait son premier discours de candidat à la vice-présidence. Une manière de se présenter à des électeurs qui ne connaissent pas vraiment ce jeune politicien de 39 ans.

Une enfance pauvre dans un Ohio

Sur place, J.D. Vance a eu droit à une ovation. Visiblement ému, il s’est lancé dans un discours très personnel où il a notamment évoqué sa famille pauvre, sa mère droguée, sa grand-mère qui l’a élevé dans une petite ville de l’Ohio et comment il s’en est sorti : "Je me suis engagé dans les Marines, puis je suis allé à la faculté de droit de Yale où j’ai rencontré ma magnifique femme. J’ai lancé des entreprises pour créer des emplois dans le genre d’endroit où j’ai grandi", débute-t-il.

Dans son discours, J.D. Vance parle directement à cette Amérique ouvrière oubliée qu’il connaît bien. Il enflamme la foule quand il raconte comment, lorsqu’il était enfant, un sénateur du nom de Joe Biden a voté des lois détruisant l’emploi. "Joe Biden était un politicien à Washington avant que je ne sois né. Les gens qui gouvernent ce pays ont échoué, encore et encore", poursuit-il. 

Un homme qui semble rallier les 2.000 délégués

L’homme est charismatique et l’adhésion est totale parmi les délégués. Ray, qui vient du Missouri, est aux anges. "Ça monte en puissance de soir en soir, c’est exaltant ! Tout le monde est enthousiasmé par cette association de candidats !", lance-t-il au micro d'Europe 1. Le dernier soir sera bien sûr l’apothéose avec le discours très attendu de Donald Trump.