Le fils de l'ancien baron colombien de la drogue Pablo Escobar, qui vit en Argentine depuis 1994, se pose en victime d'un acharnement judiciaire, après avoir été mis en examen pour blanchiment, comme sa mère. "Je suis indigné et consterné, car j'estime que le droit n'est pas respecté", a déclaré dimanche au journal La Nacion Juan Santos Marroquín, la nouvelle identité du fils de Pablo Escobar Gaviria.
Une situation qualifiée de harcèlement "judiciaire et médiatique". Il y a un mois, cet homme de 41 ans et sa mère María Isabel Santos Caballero (ancien nom : Victoria Henao Vallejos) ont été mis en examen pour blanchiment d'argent provenant du trafic de drogue, par Néstor Barral, le juge fédéral de Moron, une banlieue de la province de Buenos Aires. "Cette situation, je la qualifie de bullying (harcèlement, ndlr) judiciaire et médiatique, avec notre identité, notre nationalité, comme uniques preuves".
Un lien avec une organisation criminelle colombienne. La veuve et le fils de Pablo Escobar sont soupçonnés par la justice argentine depuis que la DEA, l'agence antidrogue américaine, a signalé en septembre 2016 qu'ils avaient un lien avec une organisation criminelle colombienne.
Pablo Escobar était à la tête du cartel de Medellin. Selon le parquet, le fils de Pablo Escobar a touché une commission en tant qu'intermédiaire dans une opération immobilière, quand un trafiquant de drogues colombien, José Piedrahita Ceballos, a acheté une propriété à Pilar, près de Buenos Aires. Pablo Escobar était à la tête du cartel de Medellin et un des hommes les plus riches du monde, selon Forbes, avant d'être abattu lors d'une opération policière en 1993.