Publicité
Publicité

Le groupe américain Meta va licencier 5% de son personnel qui sera remplacé par des personnes plus «performantes»

Europe 1 avec AFP . 2 min
Mark Zuckerberg, Meta
Mark Zuckerberg, Meta © ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP

Meta, la société mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, annonce le licenciement de 3.600 employés jugés peu performants, soit 5% de son personnel. Cette mesure s'inscrit dans une stratégie de réduction des coûts et de réorganisation, après plusieurs vagues de licenciements en 2023. Parallèlement, Mark Zuckerberg prend des décisions controversées, comme l'arrêt de son programme de fact-checking et l'assouplissement des règles de modération.

Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, prévoit de licencier environ 3.600 employés jugés les moins performants, avant d'embaucher de nouvelles personnes pour remplir leurs fonctions dès cette année, d'après un mémo interne envoyés à ses salariés et rapporté par Bloomberg mardi. Le groupe californien a confirmé à l'AFP la décision du patron, Mark Zuckerberg, de congédier 5% du personnel. Meta employait environ 72.400 personnes en septembre.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"J'ai décidé de placer la barre plus haut en matière de gestion des performances et d'éliminer plus rapidement les personnes peu performantes", a déclaré le PDG dans le mémo. Meta avait déjà remercié plusieurs milliers d'employés en 2023, décrétée "année de l'efficacité" au sortir de la pandémie. Licencier une partie des salariés en fonction des performances est une pratique courante dans les grandes entreprises américaines. Une décision similaire a été annoncée au sien de Microsoft la semaine dernière, d'après Business Insider, concernant moins de 1% des employés du groupe informatique.

Mark Zuckerberg a mis fin à son programme de fact-checking

La décision de Meta s'inscrit cependant dans une série d'annonces visant à transformer le géant des réseaux sociaux à l'ère de Donald Trump et d'Elon Musk. La semaine dernière, Mark Zuckerberg a mis fin à son programme de fact-checking (vérification des faits) aux États-Unis, conçu pour lutter contre la désinformation sur ses plateformes, et considéré comme de la "censure" contre les conservateurs par la droite américaine.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

À la place des organisations indépendantes, les utilisateurs pourront ajouter du contexte à certaines publications, comme sur X, le réseau d'Elon Musk. Le dirigeant a aussi mis fin aux programmes conçus pour favoriser la diversité du personnel, et les règles de modération des contenus sur Facebook et Instagram ont été assouplies : davantage d'insultes et d'appels à l'exclusion des femmes et des personnes LGBT+ des institutions sont désormais autorisés.

Ces deux décisions sont aussi alignées avec les opinions politiques de Donald Trump, qui sera à nouveau président lundi, et de son allié Elon Musk. "Je pense qu'une grande partie de notre société est devenue (...) castrée, en quelque sorte, ou émasculée", a déclaré Mark Zuckerberg à Joe Rogan, l'animateur d'un podcast conservateur et très populaire, dans une interview fleuve diffusée vendredi.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le patron multiplie les avances à l'égard de Donald Trump, comme plusieurs de ses voisins et concurrents. Il a dîné avec lui en novembre, fait un don d'un million de dollars pour sa cérémonie d'inauguration le 20 janvier et nommé plusieurs de ses alliés à des postes clefs. L'AFP participe dans  plus de 26 langues au programme de fact-checking de Meta, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur Facebook, WhatsApp et Instagram.