Le chef du Hezbollah pro-iranien au Liban a affirmé vendredi qu'une riposte à la frappe israélienne sur son fief de la banlieue sud de Beyrouth qui a tué le numéro deux du Hamas était "inéluctable" sur "le champ de bataille". La frappe sur la banlieue sud de Beyrouth "est grave et ne restera pas sans réponse", a prévenu Hassan Nasrallah dans un discours télévisé, assurant que son mouvement allait "répondre" sur "le champ de bataille".
"La riposte est inéluctable", a encore affirmé le chef du Hezbollah, dont le mouvement lance quotidiennement des attaques contre Israël depuis le sud du Liban. Saleh al-Arouri et six autres responsables et cadres du Hamas ont été tués mardi soir dans une frappe attribuée à Israël contre un bureau du mouvement terroriste, allié du Hezbollah. Dans un premier discours au lendemain de la frappe, Hassan Nasrallah avait assuré que l'assassinat "ne resterait pas impuni", sans autre précision.
Washington avait confirmé qu'il s'agissait bien d'une "frappe israélienne"
La frappe de mardi est la première depuis le 7 octobre aux abords de la capitale libanaise. Israël, qui ne l'a pas revendiquée, a été pointé du doigt immédiatement par le Hamas, le Hezbollah et le gouvernement libanais. Un responsable américain de la Défense a aussi indiqué qu'il s'agissait bien d'une "frappe israélienne".
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"Nous ne pouvons pas garder le silence sur une violation de cette magnitude, car cela signifierait que tout le Liban serait exposé" à l'avenir, a souligné Hassan Nasrallah. "Nos combattants de l'ensemble des zones frontalières (...) répondront à cette dangereuse violation", a-t-il ajouté. Les affrontements entre Israël et le Hezbollah, qui affirme agir en solidarité avec le Hamas à Gaza, sont limités aux zones frontalières dans le sud du Liban.