L'entraîneur de Chelsea, Thomas Tuchel, s'est demandé ce week-end par quel moyen de transport il allait rallier ce mardi matin le nord de la France. "On peut y aller en avion ou en train, en bus. Sinon, je conduirai moi même le minivan s'il le faut."
Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, Chelsea est dans le collimateur des autorités britanniques. Dépenses réduites, recettes interdites, plus de vente de billets ou d'objets dérivés, plus de sponsors ni de droits TV, cartes de crédit bloquées. C'est la chute de ce qu'on a appelé le "Roman Empire", l'empire de Roman Abramovich, oligarque russe, patron de Chelsea depuis 2003. Sa fortune est estimée à 11 milliards d'euros, selon Forbes.
La chute du "Roman Empire"
C'est la chute de ce qu'on a appelé le "Roman empire", l'empire de Roman Abramovich, oligarque russe et patron de Chelsea depuis 2003. Une histoire à succès malgré ses zones d'ombre. Deux milliards d'euros investis, 19 trophées, deux Ligue des champions. "Chelski", comme on le surnomme en référence aux financements russes, est désormais en péril. "Si jamais les sanctions qui ont été imposées par le gouvernement britannique sont appliquées stricto sensu, on peut en effet penser que Chelsea va quitter la super élite du football européen", estime Philippe Auclair, consultant d'Europe 1 spécialisé dans le football anglais.
Le gouvernement de Boris Johnson, qui mène la vente, aurait déjà reçu plusieurs offres de reprise. Véritable joyau du foot mondial, Chelsea vaudrait environ 3 milliards d'euros.