Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a déclaré au sommet du G20 samedi que le monde était confronté à une "urgence climatique sans précédent", citant en exemple les inondations dans son pays. "Le manque d'engagement en faveur de l'environnement nous conduit à une situation d'urgence climatique sans précédent", a déclaré Lula au début de la réunion de deux jours organisée à New Delhi. "Les sécheresses, les inondations, les tempêtes et les incendies sont de plus en plus fréquents et compromettent la sécurité alimentaire et énergétique", a ajouté Lula, dont le pays accueillera le sommet sur le climat COP30 en 2025.
Les dirigeants du G20 se retrouvent à New Delhi au cours de ce qui sera probablement l'année la plus chaude de l'histoire, mais les espoirs sont minces de voir le groupe, divisé, s'accorder sur des actions ambitieuses permettant de répondre à la crise climatique.
De nombreuses questions sur la table à New Delhi
Trois questions clés sont sur la table à New Delhi : le triplement des capacités mondiales en matière d'énergies renouvelables, la réduction progressive de l'utilisation des combustibles fossiles comme le charbon, mais aussi le financement de la transition verte dans les pays en développement.
>> LIRE AUSSI - Le Premier ministre indien, Narendra Modi, grand gagnant du sommet du G20 qui s'ouvre samedi
En juillet, les ministres de l'Énergie des pays du G20 n'avaient cependant ni fourni de feuille de route pour réduire les émissions, ni même mentionné dans leur déclaration finale le charbon, pourtant l'un des gros contributeurs au réchauffement climatique. "Les communiqués qui ont été publiés sont tristement inadaptés", a déclaré cette semaine à l'AFP Simon Stiell, de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CNUCC).