Le pape est arrivé vendredi en Arménie, considérée comme le premier Etat à avoir adopté le christianisme au tout début du IVe siècle. Il est attendu avec ferveur par une population chrétienne qui le voit en messager de paix et comme son meilleur avocat face à Ankara, toujours dans le déni du génocide de 1915-1917.
Une visite au mémorial de Tsitsernakaberd. Deux moments politiques seront particulièrement suivis. Tout d'abord la rencontre, vendredi, avec le président Serge Sarkissian et 240 représentants du monde politique, civil et diplomatique. Et samedi, la visite au mémorial de Tsitsernakaberd, où est commémoré le génocide du peuple arménien sous l'empire ottoman pendant la Première guerre mondiale. Beaucoup d'Arméniens espèrent qu'à cette occasion, le pape prononcera en terre arménienne le mot génocide.
A bord de l'avion qui l'emmenait dans ce quatorzième voyage à l'étranger, le pape François a également réagi au Brexit. Il en a appelé à la "responsabilité" de l'Europe pour "garantir le vivre ensemble", après le vote historique britannique en faveur d'un retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne.