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Sébastien Le Belzic / Crédits photo : ANDREW MEDICHINI / POOL / AFP
Le pape François quitte ce lundi la Mongolie après une visite de trois jours dans ce petit pays enclavé où le catholicisme est encore embryonnaire. Mais l’objectif de sa venue à Oulan-Bator, la capitale, était surtout d’adresser un message à la Chine voisine.

Plus qu’aux 1.400 catholiques de Mongolie, c'est aux 12 millions de catholiques chinois que le pape s’est adressé lors de ce voyage. Un voyage très politique du pape François qui s’est donné pour mission de renouer les relations diplomatiques entre le Vatican et Pékin, relations suspendues depuis 72 ans. Un message de paix qu’il a rappelé dimanche encore lors d’une grande messe dans la capitale, Oulan-Bator.

Un long chemin pour conquérir le Parti communiste

"Je souhaite le meilleur au peuple [de Chine], d’aller de l'avant, de toujours progresser. Aux catholiques chinois, je vous demande d'être de bons chrétiens et de bons citoyens", racontait-il avec ferveur. Une petite phrase lourde de sens puisqu’il demande aux catholiques chinois de respecter aussi le Parti communiste.

Le parti qui voit la main de l’Occident derrière le catholicisme et refuse de reconnaitre l’autorité du pape pour la nomination des évêques. La longue marche des catholiques chinois passe donc par Oulan-Bator. L’objectif étant de poser les bases d’un voyage du Saint-Père en Chine communiste.