Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a réclamé mardi à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies l'arrêt des opérations militaires birmanes contre la minorité Rohingya.
Permettre un "accès humanitaire sans restriction". "Les autorités birmanes doivent mettre fin aux opérations militaires et permettre un accès humanitaire sans restriction" aux populations touchées par les combats, a-t-il dit, quelques heures après un discours de la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi qui s'est dite "prête" à organiser le retour des 421.000 Rohingyas réfugiés au Bangladesh depuis cet été.
Privilégier une solution "politique" avec Pyongyang. Plaidant pour un "monde sans armes nucléaires", Antonio Guterres a mis en garde contre le risque d'une guerre avec la Corée du Nord. Pour son premier discours devant quelque 130 chefs d'État et de gouvernement présents dans le cadre de l'Assemblée générale, le patron de l'ONU a souligné que la solution avec Pyongyang "devait être politique" et qu'il ne fallait pas sombrer dans "la guerre".