Donald Trump est arrivé mardi en Corée du Sud pour une deuxième étape sensible de sa tournée asiatique, promettant en dépit de divergences marquées avec Séoul sur le dossier nucléaire nord-coréen, de "régler tout ça". Cette visite, la première officielle en Corée du Sud du président américain, se terminera mercredi.
Relations peu chaleureuses. La Corée du Nord était déjà au cœur de l'escale japonaise de son marathon asiatique, au moment où les tensions sont particulièrement élevées sur la péninsule divisée. Mais si le bouillant président américain a plusieurs fois affiché sa proximité avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, ses relations avec le président sud-coréen de centre-gauche Moon Jae-In ont jusqu'à présent été beaucoup moins chaleureuses.
Un tweet amical. L'avion présidentiel Air Force One s'est posé peu avant midi trente (4h30 en France) sur le tarmac de la base aérienne d'Osan, près de Séoul, où Donald Trump et son épouse Melania ont été accueillis par la ministre sud-coréenne des Affaires étrangères Kang Kyung-Wha. "Je me prépare à partir pour la Corée du Sud et des réunions avec le président Moon, un homme de valeur", avait déclaré un peu plus tôt Donald Trump dans un tweet au Japon. "On va régler tout ça."
L'"apaisement" voué à l'échec selon Trump. Un message apparaissant beaucoup plus mesuré qu'un précédent tweet, quand il avait accusé en septembre Moon Jae-In, partisan d'un dialogue avec Pyongyang, de défendre une politique "d'apaisement" vouée à l'échec. Cette pique avait été mal perçue à Séoul, en ce qu'elle assimilait Moon Jae-In à un Neville Chamberlain des temps modernes, en référence à l'artisan de la politique britannique d'apaisement vis-à-vis d'Adolf Hitler à la fin des années 1930. Le président américain effectue cette première visite officielle en Corée du Sud - qui se termine mercredi - après des mois de dégradation du climat sur la péninsule.