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«Le rapprochement entre Etats-Unis et Russie sur le plan nucléaire nous éloigne d'un spectre de la guerre mondiale», assure Frédéric Encel

Ugo Pascolo - Mis à jour le . 1 min

Invité d'Europe 1 Matin week-end, Frédéric Encel affirme qu'il n'y aura pas de guerre mondiale dans le contexte actuel. Malgré plusieurs points de tensions autour du globe, la "condition sine qua none" du déclenchement d'un conflit armé généralisé est très loin.

C'est un optimisme qui tranche avec l'air ambiant. Guerre en Ukraine, conflit Israël-Hamas, offensive commercial de Donald Trump, tensions autour du Groenland, Bruxelles qui préconise aux Européens d'avoir un kit de survie chez eux... Même si le mot trêve est dans la bouche de certains dirigeants, la paix ne semble pas être le mot d'ordre sur la scène internationale depuis de nombreux mois. Et pourtant, selon le docteur en géopolitique et professeur à Sciences Po, Frédéric Encel, La guerre mondiale n'aura pas lieu, c'est d'ailleurs le titre de son dernier essai. 

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Un monde plus apaisé qu'avant ? 

Il assure ainsi que la "dissuasion, pas seulement nucléaire, quant au fait que la guerre coûte souvent très cher et que l'on sait jamais quand et comment elle se termine, fait peur à beaucoup de régimes politiques. Et que tendanciellement, on a plutôt à faire aujourd'hui à un monde plutôt [plus] apaisé que celui des siècles précédents."

Pour le spécialiste, la "condition sine qua none" du déclenchement d'une guerre mondiale est "la projection de forces ultra-destructrices de la part d'au moins deux puissances considérables, par ailleurs capables d'entraîner des alliés dans une confrontation générale". Mais une fois de plus, il l'affirme, "on y est moins que jamais". 

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Quant au dossier brûlant du cessez-le-feu à Kiev, si Frédéric Encel admet que "l'Ukraine est sacrifiée par Donald Trump", il se dit "obligé de reconnaître que le rapprochement entre États-Unis et Russie sur le plan nucléaire nous éloigne d'un spectre de la guerre mondiale".