Interrogé par le Journal du dimanche sur la situation internationale tendue résultant des essais balistiques et nucléairesnord-coréen, le Portugais Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, s'est dit "très inquiet" et affirme qu'il s'agit de "la crise la plus grave" que les Nations-Unies ont eu à traiter ces dernières années.
Guterres veut un Conseil de sécurité uni sur le sujet de la Corée du Nord. Rappelant que l'objectif de ces dernières était de voir Pyongyang mettre un terme à son programme nucléaire, Antonio Guterres ajoute qu'il souhaite que le Conseil de sécurité de l'ONU reste uni sur ce sujet, tout en mettant en garde conte le risque "d'escalade".
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, se confie au JDD sur la Corée du Nord : "Je suis très inquiet." https://t.co/0r67nSUTtTpic.twitter.com/CqoGFO7Pmv
— Cyril Petit (@CyrilPetit) 9 septembre 2017
Un objectif qui vaut peut-être également pour l'autre dossier sur la table du Conseil de sécurité depuis plusieurs années maintenant : la Syrie. Un dossier dans lequel l'ancien Premier ministre portugais pointe les "limites" des pourparlers de paix de Genève, censé favoriser la solution politique qu'il appelle de ses vœux.
Le référendum sur un Kurdistan indépendant : "un élément dangereux". Une solution d'autant plus difficile à trouver que, selon lui, les victoires obtenues contre Daech dans la région peuvent engendrer un risque de fragmentation de l'Irak et de la Syrie. "Le référendum pour un Kurdistan indépendant est un des éléments dangereux dans cette équation", juge-t-il.