Publicité
Publicité

Le Venezuela accuse la Colombie, le Chili et les États-Unis d'être liés à une tentative de coup d'État

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Le gouvernement vénézuélien a déjoué une tentative de "coup d'État" militaire qui prévoyait l'assassinat du président Nicolas Maduro, a annoncé mercredi le ministre de la Communication.
Le gouvernement vénézuélien a déjoué une tentative de "coup d'État" militaire qui prévoyait l'assassinat du président Nicolas Maduro, a annoncé mercredi le ministre de la Communication. © HO / VENEZUELAN PRESIDENCY / AFP

Le Venezuela a évoqué mercredi une tentative de "coup d'État" destinée à renverser le président Nicolas Maduro. Selon Caracas, le Chili, la Colombie et les États-Unis seraient impliqués.

Le gouvernement vénézuélien a annoncé mercredi avoir déjoué une tentative de "coup d'État" militaire impliquant les États-Unis, la Colombie et le Chili, qui prévoyait l'assassinat du président socialiste Nicolas Maduro .

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Selon Caracas, le coup d'État prévoyait l'assassinat du président

"Nous avons assisté à toutes les réunions de planification du coup d'État", a déclaré le ministre de la Communication, Jorge Rodriguez. Des agents gouvernementaux auraient été infiltrés dans la préparation de cette tentative de renversement de Maduro et son remplacement par un général. Le coup d'État, impliquant des militaires actifs et en retraite ainsi qu'un ancien chef du renseignement, devait avoir lieu entre dimanche et lundi, a précisé le ministre.

Il a accusé le président de droite chilien Ivan Duque de "planifier des coups d'État, des assassinats du président" Maduro, mettant en cause également le président conservateur du Chili Sebastian Pinera et le Conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un pays en pleine crise économique et politique

Bien qu'assis sur d'immenses réserves de pétrole, le Venezuela est frappé par une récession qui se traduit entre autres par une hyperinflation, des pénuries et des coupures de courant à répétition et a poussé 4 millions de Vénézuéliens à émigrer depuis 2015, selon l'ONU. Quelque sept millions de personnes, soit un quart de la population, a besoin d'une aide humanitaire d'urgence.

Le pays vit au rythme du bras de fer entre Nicolas Maduro et le chef de file de l'opposition Juan Guaido, depuis que ce dernier s'est autoproclamé président par intérim le 23 janvier et qu'il a été reconnu comme tel par une cinquantaine de pays, dont les États-Unis.