Les bureaux de vote en Israël s'ouvrent mardi pour une quatrième élection législative en moins de deux ans. Et celle-ci, Benyamin Netanyahou compte bien l'emporter. Le Premier ministre sortant compte sur sa vaccination contre le coronavirus modèle et rapide, qui a permis aux Israéliens de retrouver une vie presque comme avant, pour retrouver son siège.
Benyamin Netanyahou a basé quasiment toute sa campagne sur ce seul argument. En trois mois, près de la moitié des Israéliens ont déjà reçu deux doses de vaccin contre le Covid-19. Les restaurants, les salles de concerts ou encore les cinémas ont rouvert au début du mois laissant souffler un vent de liberté dans le pays.
Le Likoud en tête des sondages
Un argument de poids donc, qui pourrait faire oublier aux électeurs les précédents couacs de la politique sanitaire du Premier ministre sortant pendant la crise du coronavirus. Elle l'avait conduit à un reconfinement en catastrophe à la fin de l'été dernier. Le succès de cette campagne de vaccination a aussi éclipsé les ennuis judiciaires de Benyamin Netanyahou dont son procès pour corruption mais aussi les résultats de sa politique économique, qui a creusé les inégalités ces dernières années en Israël.
Pour l'instant, le Likoud, le parti du Premier ministre sortant, caracole en tête des sondages, loin devant son rival de la gauche et du centre, Yaïr Lapid. Mais même s'il arrive en tête mardi soir, le plus dur reste à faire pour Benyamin Netanyahou. Il devra négocier avec ses alliés religieux car il n'a pas la majorité nécessaire pour former une coalition, pour le moment. S'il n'y parvient pas, le pays devra retourner aux urnes. Et là, les Israéliens vont commencer sérieusement à se lasser de ces élections à répétition.