«Les ailes de la liberté», le programme qui organise le retour des otages israéliens
Plus d'un an après les attentats du 7 octobre et le conflit entre Israël et le Hamas qui s'en est suivi, un accord de trêve a été trouvé entre les deux belligérants. Fragile, il devrait tout de même faire revenir une majorité des otages au sein de leur famille. Un programme nommé "Les ailes de la liberté" a été mis en place pour organiser leur retour.
L'accord au Proche-Orient annoncé ce mercredi 15 janvier est encore fragile, mais fait renaître l'espoir. Notamment pour les familles des otages israéliens retenus en captivité depuis 450 jours. Un accord qui comprend la libération de 94 personnes retenues par les terroristes du Hamas, dont 33 qui devraient être remises en liberté dans un premier temps. Les préparatifs de ce retour des otages nommés "Les ailes de la liberté" exigent un calendrier assez précis.
Les ailes de la liberté
Les premiers otages devraient toucher le sol israélien ce lundi 20 janvier, en raison du retard qu'à pris la finalisation de l'accord. Suivront ensuite le reste des détenus, qui arriveront au compte-goutte, avec en priorité les femmes, les enfants, les personnes âgées ou encore les malades. Lors du dernier retour d'otages, en novembre 2023, l'armée israélienne avait déployé un centre, tout près de Kereme Shalom, où les proches avaient été déposés en hélicoptère.
Du côté de Gaza, les prisonniers avaient été remis par les terroristes du Hamas au personnel de la Croix-Rouge internationale chargé de les faire entrer en Israël. Ada Jaoui Calderon, mère de deux enfants alors libérés, raconte dans son livre "52 jours sans eux", le protocole. Une caravane équipée de doudous, de pyjamas et de couvertures attendait les enfants pour qu'ils puissent passer quelques heures en famille dans ce petit espace avant d'être emmenés en hélicoptère à l'hôpital pour être examinés durant plusieurs jours.
"On ne sait pas du tout dans quel état ils sont"
Les prisonniers prochainement libérés devraient passer bien plus de temps sous haute surveillance médicale après quinze mois de détention. "Les hôpitaux sont prêts à recevoir les otages. Mais on sait que ça ne sera pas comme la dernière fois ou après quelques jours, la plupart des otages ont été libérés", confie au micro d'Europe 1, Sabrina, dont un de ses proches est encore retenu à Gaza. "Là, il s'agit des personnes qui ont été retenues dans des conditions insupportables pendant quinze mois. Dans quel état sont-ils ? On ne sait pas du tout. D'autant qu'on sait qu'à Gaza, il n'y a pas de quoi manger"; confie-t-elle.
L'accord prévoit que le reste des otages vivants soient libérés dans un deuxième temps et que les corps des captifs décédés soient rendus à Israël dans un dernier temps.
