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Caroline Baudry édité par Charlotte Dacquet / Crédit photo : Jim WATSON / AFP , modifié à
Après avoir été le 45e président des États-Unis, Donald Trump est aussi devenu le 47e. Le milliardaire a remporté haut la main les élections américaines avec 295 grands électeurs contre 226 pour Kamala Harris, mais certains États n'ont pas fini de compter les voix. Le président-élu devrait prendre ses fonctions en janvier. Les Trumpistes attendent des mesures fortes. 

Les sondages avaient prédit un scrutin serré, Donald Trump l'a remporté sans difficulté et avec une large majorité. Les électeurs Trumpistes ou pas avancent des raisons similaires pour expliquer leur vote. D'abord la baisse de leur pouvoir d'achat, en effet les prix ont grimpé de 20 % en quatre ans, une situation que les républicains appellent la "Bidenflation". 

Des préoccupations économiques 

Nancy, 40 ans, abstentionniste endurcie, raconte avoir voté mardi précisément pour cette raison-là. "Je suis assistante vétérinaire, nos impôts ont tellement augmenté. Financièrement, la classe moyenne souffre énormément. J'élevais mon fils parce que mon mari pouvait subvenir aux besoins de la famille, mais là, je suis de retour au travail."

C'est également la lutte contre l'immigration illégale qui ramène l'ex-président à la Maison-Blanche après l'échec de Joe Biden, de l'aveu même de Kamala Harris. En moyenne, 200.000 personnes par mois passaient clandestinement la frontière sud sous Biden, soit quatre fois plus que sous les mandats de Barack Obama et de Donald Trump. C'est son thème favori et, selon Victor, l'obstacle à une victoire de la candidate des démocrates.

Donald Trump face à un Parti démocrate déconnecté des préoccupations populaires

"Le Parti démocrate ne représente pas la majorité qu'il pensait représenter. Ils n'ont pas compris ce qui intéresse les gens en ce moment. Donald Trump a une personnalité folle parce que c'est un businessman, désormais ces histoires de guerre, de politique politicienne, c'est fini. On s'occupera enfin des gens !"

La défense du droit à l'avortement portée par Kamala Harris n'a pas fait le poids. Les nombreuses poursuites judiciaires à l'encontre du tribun populiste non plus face à l'envie d'en finir avec ce gouvernement démocrate. Donald Trump apparaît donc comme la figure du renouveau.