Prisés des plus petits (et des grands aussi), des jouets des œufs Kinder Surprise seraient produits par des enfants roumains. Selon une enquête du journal britannique The Sun, des familles roumaines travailleraient jusqu’à 13 heures par jour pour confectionner ces petits jeux en plastique. Ces familles, touchées par une extrême pauvreté, mettraient également leurs enfants à contribution dans l'assemblage et l'emballage de ces jouets.
4 euros pour 1.000 jouets. La mère d'une des ces familles roumaines a expliqué au Sun que ses enfants de 6 et 11 ans l’aident à produire les jouets. "Je sais que le salaire est minable, mais c’est mieux que rien", justifie-t-elle. Pour 1.000 jouets assemblés, une famille serait payée environ 4 euros par jour.
THE SUN SAYS: We must put a stop to human misery and plight of Romanian children working on Kinder eggs https://t.co/6fAFtPQr21pic.twitter.com/dhPLUx1TXN
— The Sun (@TheSun) 22 novembre 2016
Un des responsables de l’entreprise de fourniture de matériaux des jouets a assuré au Daily Mail ne pas être au courant de ces pratiques. Selon le géant de la confiserie Ferrero, qui commercialise les œufs Kinder, le groupe exige de ses fournisseurs qu’ils n’aient pas recours au travail des enfants et que chaque salarié touche le salaire minimum local (soit 218 euros par mois pour un travailleur roumain).
Un coup monté du journal The Sun ? Au lendemain de ces révélations, le journal roumain Digi24 a mis en ligne une nouvelle interview filmée de la travailleuse interrogée par The Sun, dans laquelle elle explique avoir été victime d’un coup monté : selon cette mère de famille, le journaliste du Sun lui aurait promis que son mari trouverait du travail en Angleterre en échange d’un témoignage à charge contre Ferrero. Une enquête interne a été lancée par le géant des confiseries.