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Au micro d'Europe 1, l’ancien Premier ministre de François Hollande a estimé que la France devait agir pour venir en aide à ses alliés kurdes contre le terrorisme, alors que la Turquie a lancé contre eux une offensive militaire dans le nord de la Syrie.
INTERVIEW

En première ligne dans la lutte contre le terrorisme quand il était chef du gouvernement, alors que la France subissait une vague d’attentats sans précédent, Manuel Valls a pris vendredi la défense des Kurdes, alliés de la France contre le groupe Etat islamique, et désormais la cible d’une offensive turque d’envergue au nord de la Syrie. "Les Kurdes se sont sacrifiés pour nous, nous ne pouvons pas les laisser. C’est une question morale et politique", a déclaré au micro de Matthieu Belliard, sur Europe 1, l’ancien Premier ministre de François Hollande.

"Les Kurdes […] ont combattu d’une manière tellement extraordinaire le terrorisme et les djihadistes. Ils détiennent encore aujourd’hui des terroristes français et d’autres pays", rappelle Manuel Valls, désormais conseiller municipal de Barcelone. "Les Kurdes ont combattu pour nous, sans eux nous aurions connu d’avantage d’attentats."

"C’est une faute terrible qu’est en train de commettre Donald Trump", estime encore Manuel Valls, alors que les Etats-Unis ont annoncé le retrait d’un millier de leurs hommes stationnés jusqu’à présent au Kurdistan. "Je ne doute pas qu’Emmanuel Macron fait, au niveau international, tous les effort pour empêcher cette intervention turque", conclut-il, toujours au micro d'Europe 1.