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Les plateformes de médias sociaux doivent suivre les règles de l'UE, affirme la responsable européenne de la souveraineté numérique

Europe 1 avec AFP . 2 min
L'Union européenne (Image d'illustration).
L'Union européenne (Image d'illustration). © JOHN THYS / AFP

Après plusieurs critiques de géants américains de la technologie, comme Mark Zuckerberg et Elon Musk, l'Union européenne répond. La responsable de la souveraineté numérique a affirmé que l'Europe veillerait à ce que les plateformes respectent les règles européennes.

La responsable européenne de la souveraineté numérique a déclaré samedi que l'Europe veillerait à ce que les plateformes de médias sociaux respectent les droits des citoyens et se conforment à ses règles, après les critiques des géants américains de la technologie.

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"Notre tâche est de nous assurer que les droits des citoyens européens sont respectés"

Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, a accusé cette semaine l'Europe de " censure". Il a fait ainsi écho aux commentaires d'Elon Musk, qui a critiqué une loi historique de l'UE sur le contenu numérique et qui est un proche allié du président élu américain Donald Trump. Bruxelles rejette cette accusation.

"Les plateformes de médias sociaux jouent un rôle considérable dans la vie quotidienne des gens, mais elles ont également une importance et une influence sociales et économiques énormes. En Europe, nous voulons créer un environnement numérique sûr et équitable", a écrit sur X, Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne, en charge de la souveraineté technologique sur X.

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"Notre tâche est de nous assurer que les droits des citoyens européens sont respectés et que notre législation est appliquée. Cela garantit des conditions de jeu équitables et un environnement en ligne sûr pour tous", a-t-elle ajouté dans un deuxième message.

Les commentaires de Henna Virkkunen apparaissent comme une défense contre les récentes attaques de Mark Zuckerberg contre l'Union européenne, mais elle s'est gardée de faire une référence directe au patron de Meta (Facebook, Whatsapp) ou à Elon Musk, celui de X.

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"Je pense que c'est un avantage stratégique pour les États-Unis que d'avoir de nombreuses entreprises parmi les plus fortes du monde"

Dans une interview accordée vendredi au podcasteur populaire Joe Rogan, Mark Zuckerberg a appelé Trump à agir pour défendre les grandes entreprises technologiques américaines contre les sanctions de l'UE. "Je pense que c'est un avantage stratégique pour les États-Unis que d'avoir de nombreuses entreprises parmi les plus fortes du monde. Et je pense que cela devrait faire partie de la stratégie américaine à l'avenir de défendre cela", a affirmé le patron de Facebook.

"L'une des choses sur lesquelles je suis optimiste avec le président Trump, c'est que je pense qu'il veut juste que l'Amérique gagne", a encore déclaré Mark Zuckerberg. Il a également affirmé que l'UE avait infligé des amendes aux entreprises technologiques "de plus de 30 milliards de dollars au cours des 10 ou 20 dernières années", arguant que sa politique à l'égard des entreprises était "presque comme un tarif douanier".

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Les régulateurs européens ont infligé à Meta des milliards d'euros d'amendes pour violation des règles de protection des données et de concurrence au cours des dernières années. L'interview a eu lieu quelques jours après que le groupe Meta a annoncé qu'il abandonnait la vérification des faits par des tiers aux États-Unis et se tournerait vers un modèle connu sous le nom de "Community Note" (notes de contexte) , popularisé par X, où les utilisateurs eux-mêmes modèrent et démystifient les mensonges.

Les législateurs européens ont accru la pression sur la Commission européenne, l'organisme de surveillance numérique de l'UE, par crainte que la victoire de Donald Trump ne fasse hésiter Bruxelles dans l'application des nouvelles lois technologiques. Dernière démarche en date, l'eurodéputée française Stéphanie Yon-Courtin a écrit vendredi à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, pour exhorter Bruxelles à "ne pas trembler" sous la pression américaine.