Emmanuel Macron Président Liban Chef Etat 1:15
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Hadrien Bect, édité par , modifié à
Le chef de l'État, Emmanuel Macron, est à Beyrouth, jeudi, deux jours après les puissantes explosions qui ont dévasté une large partie de la capitale libanaise. Au-delà d'une aide immédiate à une ville ravagée, il va aborder la question d'un soutien de plus long terme à un pays profondément déstabilisé.

Emmanuel Macron se rend, jeudi, à Beyrouth, capitale libanaise soufflée par deux explosions meurtrières, mardi soir. Lors de cette visite d'à peine une journée sur place, le chef de l'État va apporter son "soutien fort" au peuple libanais, alors que France et Liban sont historiquement très proches. Le président français va aussi envisager de l'aide sur le long terme, car le pays du Cèdre est en difficulté à plus d’un titre.

"Mobilisation internationale"

Outre les liens étroits entre les deux pays, Emmanuel Macron veut aider à répondre à deux urgences : acheminer rapidement de l’aide matérielle et envisager une aide à plus long terme. Le chef de l’Etat souhaite donc organiser dans les prochains jours, dit l’Elysée, une "mobilisation internationale" par visioconférence.

Mais Emmanuel Macron veut aussi "s’assurer que l’aide soit la plus efficace possible", explique son entourage. Autrement dit, qu'elle soit utilisée correctement, dans un pays en grave crise économique et politique et où la corruption fait des ravages.

Une mise au point attendue

Lors de sa visite, Emmanuel Macron va donc rencontrer les dirigeants libanais. Une véritable mise au point est attendue, tant à Paris l'exaspération est montée, ces dernières semaines, vis-à-vis d'une classe politique accusée de ne pas réformer le pays.

 

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"À un moment donné, on veut bien aider, mais il faut aussi que les autorités libanaises prennent les choses en main", critique-t-on dans l’entourage du Président. En visite à Beyrouth il y a deux semaines, Jean-Yves Le Drian avait fermement averti les autorités que sans réforme, la France n’apporterait pas de nouvelle aide financière au Liban, dont les indicateurs économiques sont dans le rouge.