Le gouvernement israélien a approuvé mercredi un accord de libération visant à obtenir la libération de 50 otages aux mains du Hamas en échange de prisonniers palestiniens et d'une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza. Environ 240 personnes ont été enlevées lors de l'attaque sanglante lancée le 7 octobre contre Israël par le mouvement islamiste, au pouvoir dans la bande de Gaza.
"Quels otages ? Nous ne savons pas"
Le Hamas détiendrait encore huit Français dont trois sont membres de la même famille : Erez, 12 ans, Sahar, 16 ans et leur père Ofer Kalderon. Olivier, un de leurs cousins, qui vit en France, attend les faits avant de se réjouir de cet accord. "Moi, je doute, mes cousines doutent. On a du mal à croire que ce soit vrai. On ne le croira que quand on le verra. Parce que les otages sont entre les mains du Hamas ou du Jihad islamique, et ils ont prouvé qu'ils agissaient de manière totalement immorale et criminelle, ce sont des assassins", a-t-il lancé.
"Quels otages ? Nous ne savons pas. On parle plutôt des enfants, des personnes âgées, peut-être des binationaux, ce qui est le cas de ma famille mais on ne sait pas. Il n'y a aucune certitude. L'attente va être terrible. J'ai qu'une hâte, c'est qu'on me dise qu'Erez et Sahar sont rentrés chez eux. Mais on est évidemment plus optimistes [qu'avant]", a-t-il poursuivi au micro d'Europe 1.
Selon un communiqué en hébreu du gouvernement israélien transmis à l'AFP, les personnes libérées seront des femmes et des enfants.