Ce vendredi, les premiers otages qui étaient entre les mains du Hamas ont été libérés. Dans le cadre de l'accord entre Israël et le Hamas, 13 Israéliens, dont quatre enfants et six femmes âgées, 10 Thaïlandais et un Philippin, ont été libérés. Selon Yonathan Arfi, président du Conseil représentatif des institutions juives de France, ces libérations sont une joie "qui reste partielle, car on pense à ceux qui sont encore entre les mains du Hamas".
"L'émotion fait partie de la stratégie de communication du Hamas"
Les otages seraient en bonne santé, un élément qui est une véritable angoisse en Israël : "l'inquiétude est de savoir si les autres otages sont encore en vie et le Hamas, qui utilise la Croix Rouge pour la libération des otages, n'accorde pas un droit de visite pour connaître l'état de santé des otages".
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Concernant ces premières libérations, le Hamas aurait défini une stratégie de communication, notamment sur la première liste des otages qui seront libérés lors de cette trêve de quatre jours : "le Hamas est un mouvement cynique, qui choisit la liste des otages pour optimiser l'effet médiatique à son avantage. Il fallait qu'il y ait des enfants pour montrer une image honorable et charitable". Pour Yonathan Arfi, il ne faut pas être dupe : "l'émotion fait partie de la stratégie de communication du Hamas".
L'autre angoisse pour les autorités israéliennes est que moins le Hamas aura d'otages, plus le prix à payer pour Israël sera élevé, "d'une manière ou d'une autre". Actuellement, pour chaque otage israélien libéré, trois prisonniers palestiniens sont remis en liberté par Israël. Et la question qui préoccupe les autorités est de savoir combien d'otages sont encore en vie : "il risque d'y avoir des drames que nous apprendrons au fur et à mesure des libérations successives".