Le Suédois Johan Gustafsson, enlevé par Al-Qaïda en novembre 2011 dans le nord du Mali avec le Sud-Africain Stephen Malcolm McGowan, a été libéré, a annoncé lundi le gouvernement suédois.
"C'est avec joie que je peux annoncer que Johan Gustafsson a été libéré et peut rentrer en Suède", a indiqué la chef de la diplomatie suédoise, Margot Wallström, dans un communiqué, sans donner de précisions sur le sort de l'otage sud-africain. Un troisième otage, le Néerlandais Sjaak Rijke, avait été enlevé au même moment et libéré par les forces françaises en 2015.
Det är med stor glädje som jag kan meddela att Johan Gustafsson har frisläppts och kan återvända till Sverige. https://t.co/y41tKfER97
— Margot Wallström (@margotwallstrom) 26 juin 2017
L'otage suédois Johan Gustafsson enlevé à #Tombouctou en 2011 et retenu par #AQMI vient d'être libéré #Mali#Sahelhttps://t.co/GxgFRAZTtQ
— Sébastien Rieussec (@srieussec) 26 juin 2017
Aucun détail sur les modalités de la libération n'a été donné, le communiqué se bornant à évoquer la coopération entre le ministère des Affaires étrangères, la police suédoise et des autorités suédoises et étrangères.
Un Allemand tué lors d'une tentative d'évasion. Le 25 novembre 2011, Johan Gustafsson avait été enlevé à Tombouctou en même temps que Stephen Malcolm McGowan et un Néerlandais, Sjaak Rijke. Un quatrième homme -un Allemand- avait été tué en tentant de résister à ses ravisseurs. L'enlèvement avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le Néerlandais avait été libéré par les forces françaises en 2015.
"Il était très ému par tout ce qu'il se passe". "J'ai déjà parlé avec Johan et il allait bien et était très ému par tout ce qu'il se passe", a confié la ministre des Affaires étrangères à la radio publique SR. Selon le quotidien Expressen, Johan Gustafsson était déjà dans un avion à destination de la Suède, une information qui n'a pas été confirmée par le ministère. "Je vous appelle tous à faire preuve de respect vis-à-vis de Johan et de sa famille et à les laisser décider si et quand ils parleront", a toutefois ajouté Margot Wallström dans le communiqué.