Israël a promis "une riposte" à l'attaque massive et sans précédent lancée par l'Iran dans la nuit de samedi à dimanche sur le territoire israélien. "Maintenant, nous déclarons fermement que la moindre action contre les intérêts de l'Iran entraînera certainement une réponse sévère, étendue et douloureuse contre tous ses auteurs", a déclaré Ebrahim Raïssi au cours d'un entretien téléphonique avec l'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani tard lundi.
>> LIRE AUSSI - Attaque de l'Iran contre Israël : «la menace génocidaire n'est pas un fantasme», assure Georges Bensoussan
"Elles n'auront pas un délai de 12 jours"
Le président iranien a indiqué que son pays avait visé ce week-end, "en exerçant son droit à l'autodéfense", les "centres" où avait été organisé le bombardement, imputé à Israël, d'une annexe de l'ambassade d'Iran à Damas, en Syrie, le 1er avril. Cette opération inédite "a été menée à bien avec succès avec l'objectif de punir l'agresseur", a-t-il ajouté. Ebrahim Raïssi a par ailleurs de nouveau dénoncé "le soutien aveugle de certains pays occidentaux au régime sioniste", qui est "une cause de tension dans la région", selon le communiqué.
Le vice-ministre des Affaires étrangères, Ali Bagheri, avait averti lundi soir sur la télévision d'État les autorités israéliennes que, en cas de réplique, "elles devront s'attendre à un coup plus fort, plus rapide et plus immédiat" de la part de l'Iran. "Elles n'auront pas un délai de 12 jours", a-t-il indiqué en référence à la durée ayant séparé la frappe de Damas et l'attaque contre Israël. "En fait, la réponse qu'ils recevront ne se mesurera pas en jours ou en heures, mais en secondes", a-t-il ajouté. Israël "ne devrait pas répéter cette erreur stratégique par une autre erreur", a prévenu Ali Bagheri.