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L'ONU sanctionne six trafiquants de migrants en Libye, une première

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
"Des images de migrants vendus comme esclaves en Libye avaient choqué nos consciences", a indiqué l'ambassadrice américaine à l'ONU. Photo d'illustration.
"Des images de migrants vendus comme esclaves en Libye avaient choqué nos consciences", a indiqué l'ambassadrice américaine à l'ONU. Photo d'illustration. © MAHMUD TURKIA / AFP

Pour la première fois, l'ONU a sanctionné six chefs de réseaux de trafiquants de migrants en Libye afin de neutraliser les filières ayant été jusqu'à vendre des humains sur des marchés d'esclaves.

Le Conseil de sécurité a sanctionné jeudi six chefs de réseaux de trafiquants de migrants actifs en Libye , un processus qui représente une première pour l'ONU et qui avait été retardé par une demande de précisions de la Russie, selon des diplomates.

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"Message clair". La Russie "a levé ses réserves sur la proposition des Pays-Bas d'inclure six individus sur une liste de personnes sanctionnées", a indiqué un diplomate. "Les sanctions s'appliquent immédiatement", a-t-il précisé. L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, s'est aussitôt félicitée de ces sanctions.

"L'automne dernier, des images de migrants vendus comme esclaves en Libye avaient choqué nos consciences et le Conseil de sécurité s'était engagé à entrer en action. Les sanctions d'aujourd'hui envoient un message clair sur l'unité de la communauté internationale (autour du fait de) chercher à sanctionner les auteurs et réseaux de trafics d'êtres humains", a-t-elle dit dans un communiqué. "Il n'y a pas de place dans notre monde pour de telles atteintes aux droits de l'Homme et à la dignité humaine", a-t-elle ajouté.

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Deux Érythréens et quatre Libyens visés. Les sanctions (gel de comptes bancaires, interdiction de voyager) visent deux Érythréens ainsi que quatre Libyens, dont le chef d'une unité de garde-côtes. Le 8 mai, la Russie avait suspendu le processus de sanctions en demandant des précisions sur ces désignations, réclamant notamment un partage des "preuves abondantes", évoquées dans des documents de l'ONU, venant de "sources de confiance" et qui accusaient ces six individus.

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