Marco Rubio 1:32
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Aviva Fried, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : SAUL LOEB, ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
Joe Biden a reçu mercredi Donald Trump à la Maison Blanche, où le républicain s'installera pour de bon le 20 janvier. Le président élu a continué mercredi d'annoncer les nominations à marche forcée, en confiant les postes clé à des fidèles pour certains très controversés, comme l'élu de droite radicale Matt Gaetz qu'il veut voir diriger le ministère de la Justice.

Une rencontre très attendue. Avant d'être officiellement investi, Donald Trump a été reçu à la Maison-Blanche par l'actuel président des Etats-Unis, Joe Biden. Lors de cette conversation cordiale au coin du feu, les deux hommes ont enterré la hache de guerre après une campagne très violente. De son côté, Donald Trump continue de constituer son équipe avec une dernière nomination en date, celle du sénateur de Floride Marco Rubio. Désormais, le cap qu'il entend suivre commence à se dessiner. 

Un message inquiétant envoyé à l'Ukraine ?

Tous les nommés ont un point commun, ce sont des fidèles d'entre les fidèles de Donald Trump, avec une volonté affichée de mettre un coup de pied dans la fourmilière. Elon Musk, sans surprise, qui doit démanteler la bureaucratie, mais aussi le ministre de la Défense, Pete Hegseth. Cet ancien militaire, présentateur de Fox News, va devoir gérer près de 3 millions d'employés. Sa mission : déwokiser l'armée américaine. L'immigration est bien sûr au cœur du dispositif, avec des personnalités comme Tom Homan ou Kristi Noem, en faveur d'expulsions massives.

Le secrétaire d'État Marco Rubio, lui, est plus traditionnel. Il fait même partie des faucons très hostiles à la Chine et à l'Iran, ennemis désignés du cabinet Trump 2.0, extrêmement favorable à Israël. En revanche, la nomination à la direction du renseignement de Tulsi Gabbard, admiratrice de Vladimir Poutine et de Bachar el-Assad, envoie un message inquiétant à l'Ukraine. Enfin, le poste stratégique de ministre de la Justice revient au député Matt Gaetz, détesté jusque dans son propre camp. Il doit être confirmé par le Sénat, premier test de l'influence réelle de Donald Trump sur les institutions.