Hillary Clinton embourbée. Hillary Clinton est à la peine dans sa campagne pour l'investiture démocrate. L'ancienne Première dame reste mal aimée, critiquée. Son concurrent très à gauche, Bernie Sanders, la rattrape dans les sondages et le FBI enquête toujours sur elle pour sa gestion très secrète de ses e-mails privés. Si elle devait s'effondrer, il faudrait alors un chevalier blanc. C'est là que Michael Bloomberg intervient.
Il a fait ses preuves à New York. Cela fait des mois que l'ancien maire de New York caresse l'idée de se présenter. Depuis que Donald Trump s'envole dans les sondages, il trépigne. Lui aussi est assis sur une fortune colossale : 35 milliards de dollars. Lui aussi est un self-made-man, qui a régné sur la Grosse Pomme pendant trois mandats.
Une décision en mars ? Sa poigne pour rétablir la sécurité et son libéralisme plaisent aux Républicains. Sa défense du mariage homosexuel et sa lutte contre les armes séduisent les Démocrates. Ce qui l'a longtemps retenu, c'est la concurrence d'Hillary Clinton, qu'il respecte, et la crainte que le peuple américain ne soit pas encore prêt à élire un président juif et milliardaire. Pour explorer le terrain, Michael Bloomberg a déjà commandé un premier sondage, et pourrait se décider en mars, après les premières primaires.