La mort du chef politique du mouvement islamiste palestinien, Ismaïl Haniyeh, tué mercredi dans une frappe à Téhéran, n'est pas sans conséquence pour l'État hébreu qui se prépare à une riposte. À la mi-journée, la fermeture d'une partie de l'espace aérien israélien pour les prochaines 24 heures au moins a été déclarée. Cette fermeture concerne le nord du pays, la région accolée à la frontière libanaise.
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Une riposte à venir ?
D'autres mesures pourraient suivre. Benjamin Netanyahu réunit ce mercredi soir son cabinet de sécurité au ministère de la Défense à Tel-Aviv. Israël se prépare donc à une riposte qui pourrait potentiellement venir sur plusieurs fronts. Depuis ce mercredi matin, le Hamas a reçu le soutien de tous ses alliés dans la région, l'Iran en tête, mais aussi le Hezbollah au Liban, les Houthis au Yémen ou bien les milices chiites pro Iran en Irak.
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Au-delà du risque d'une riposte militaire d'ampleur, les Israéliens s'inquiètent aussi des conséquences diplomatiques de cet assassinat ciblé. Et c'est tout particulièrement le cas des familles d'otages. Elles craignent que le Hamas ne mette fin aux négociations qui se poursuivaient ces derniers jours pour un accord de cessez-le-feu à Gaza et pour la libération de leurs proches détenus dans l'enclave palestinienne.