La Nouvelle-Zélande a connu son été le plus chaud depuis le début des relevés, a annoncé mardi l'agence météorologique nationale, mettant en garde contre une hausse durable du mercure faute d'une mobilisation contre le réchauffement climatique.
2,1 degrés au-dessus de la moyenne d'avant 2010. La température entre décembre et février a en moyenne été de 18,8 degrés en Nouvelle-Zélande, soit 2,1 degrés de plus que la moyenne enregistrée entre 1981 et 2010, a annoncé l'Institut national pour les recherches aquatiques et atmosphériques (Niwa). Il s'agit de la valeur moyenne la plus élevée depuis le début des relevés en 1909, dépassant le précédent record (18,5 degrés) qui datait de 1934-35. Le mercure a notamment atteint les 38,7 degrés, un record, le 30 janvier à Alexandra, sur l'Île du Sud.
De nouveaux records de température attendus. Le prévisionniste en chef du Niwa, Chris Brandolino, a indiqué que ces températures exceptionnelles étaient provoquées par divers facteurs, et notamment une hausse de la température de l'eau et l'arrivée de masse d'air chaud du Nord provoquées par le phénomène climatique La Niña.
Le réchauffement climatique en cause. Il a expliqué que le réchauffement climatique était également en jeu et qu'il fallait s'attendre à davantage de records de température si rien n'était fait pour enrayer ces dérèglements. "Nous nous attendons dans les 10, 20, 30, 100 prochaines années à ce que cela continue si nous nous maintenons sur la même trajectoire en ce qui concerne les émissions de carbone", a-t-il dit. La vague de chaleur a amené le gouvernement a décréter l'état de sécheresse dans certaines zones du pays et à prendre des mesures pour venir en aide aux agriculteurs.