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Nucléaire : l'Iran fait état de discussions «constructives» avec les Européens

Europe 1 avec AFP . 1 min
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L'Iran a mené des discussions avec plusieurs pays européens ce lundi au sujet de son programme nucléaire controversé, selon le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires internationales. Kazem Gharibabadi a affirmé que les "pourparlers" se poursuivront à l'avenir.

L'Iran a mené lundi à Genève des discussions "constructives" avec l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni (groupe E3) autour de son programme nucléaire controversé, selon un diplomate iranien de haut rang. "J'ai tenu une nouvelle série de discussions constructives avec les directeurs politiques des pays E3", a indiqué sur le réseau social X le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les affaires internationales, Kazem Gharibabadi.

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"Il a été convenu de poursuivre les pourparlers"

En janvier, l'Iran et ces trois pays européens avaient déjà mené des discussions sur le dossier nucléaire iranien, après de précédents échanges en octobre et novembre. "Nous avons échangé nos points de vue sur les questions nucléaires et la levée des sanctions (...) et il a été convenu de poursuivre les pourparlers", a ajouté Kazem Gharibabadi, sans préciser de calendrier.

Les discussions de lundi ont eu lieu en marge de la visite du chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi à Genève pour assister à la Conférence du désarmement et du Conseil des droits de l'Homme. En 2015, l'Iran avait conclu un accord avec les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie pour encadrer son programme nucléaire. Les tensions autour du programme nucléaire iranien, que les Occidentaux soupçonnent d'avoir des visées militaires malgré les démentis iraniens, sont montées en flèche sous la présidence de Donald Trump.

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L'Iran affirme que son programme nucléaire n'existe qu'à des fins civiles

Durant son premier mandat, le président américain avait retiré son pays de l'accord de 2015 qui offrait à Téhéran un allègement des sanctions en échange d'une limitation de ses ambitions nucléaires. En représailles à ce retrait unilatéral, l'Iran est revenu à son tour sur ses engagements et a fait progresser son programme nucléaire.

Toutes les tentatives pour raviver l'accord, désormais une coquille vide, ont échoué ces dernières années. La validité du texte court jusqu'en octobre 2025 et certains pays n'écartent pas de réimposer après cette date des sanctions contre l'Iran. L'Iran affirme que son programme nucléaire n'existe qu'à des fins civiles et dément vouloir se doter de l'arme nucléaire.

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Selon le gendarme onusien du nucléaire, l'Iran est le seul État non doté d'armes nucléaires à enrichir de l'uranium à un niveau élevé (60%), tout en continuant à accumuler d'importants stocks de matière fissile. Un seuil de 90% permet de fabriquer une arme atomique, selon la définition de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).