Emmanuel Macron l’a martelé à plusieurs reprises durant son discours devant les Nations unies à New-York ce mardi. Avec la guerre en Ukraine, la Russie signe le retour de "l'impérialisme". Il y a un risque selon le chef de l’État : celui d’une nouvelle partition du monde. Alors, le président s’est adressé aux pays restés neutres depuis le début de la guerre en Ukraine en dressant une comparaison historique avec les États non-alignés. Ceux qui fuyaient la logique de blocs au moment de la Guerre Froide.
"Ceux qui se taisent servent malgré eux ou secrètement, avec une certaine complicité, la cause d’un nouvel impérialisme"
"Le combat des non-alignés, c’était un combat pour la paix. Le combat des non-alignés, c’était un combat au service de la souveraineté des États. Ceux qui se taisent aujourd’hui servent malgré eux ou secrètement, avec une certaine complicité, la cause d’un nouvel impérialisme, d’un cynisme contemporain qui désagrège notre ordre international, sans lequel la paix n’est possible", a-t-il déclaré.
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Macron plaide pour un sursaut collectif
Face aux défis climatiques et alimentaires, Emmanuel Macron plaide pour un sursaut collectif. Il est urgent de bâtir un nouveau contrat, un nouveau pacte de solidarité entre le Nord et le Sud. Et sur ce point, il faut que les pays du G7, les plus riches, montrent l’exemple. Enfin, dans cette vision du monde plus égalitaire, le président défend une réforme du conseil de sécurité pour le rendre plus représentatif et limiter le recours au droit de veto en cas de crimes de masse. Un veto utilisé par la Russie depuis le début du conflit en Ukraine.