"C'est un immense soulagement pour Nourane, sa famille, ses parents, ses amis et ses collègues du CICR". Frédéric Joli, porte-parole du Comité international de la Croix Rouge (CICR) en France, souffle après dix mois d'angoisse. Sur Europe 1, il a souhaité réagir au lendemain de la libération de l'otage franco-tunisienne Nourane Houas, détenue depuis le mois de décembre au Yémen. "Du 1er décembre, le jour même où elle a été enlevée avec un autre collègue, qui, lui, a été libéré rapidement, nous avons travaillé d'arrache-pied au quotidien avec des gens spécialement dédiés à cette tâche, jour et nuit pour faire en sorte que cela aboutisse dans un contexte extrêmement complexe au Yémen" précise-t-il.
Une vidéo diffusée en mai. Nourane Houas avait été enlevée le 1er décembre 2015 au Yémen. Employée du Comité international de la Croix Rouge (CICR), elle travaillait au sein d'un programme de protection humanitaire à Sanaa, la capitale de ce pays en proie à la guerre. Dans une vidéo diffusée au mois de mai, au cours de sa captivité, Nourane Houas avait lancé un appel à l'aide à François Hollande, se disant en danger de mort. Il s'agissait de la première preuve de vie de l'otage.