C'est officiel. La Finlande et la Suède viennent de soumettre leurs demandes d'adhésion à l'Otan. Après le dépôt de ces candidatures, les pourparlers d'adhésion commencent. Deux réunions au siège de l'Otan à Bruxelles auront lieu prochainement. Elle permettront aux candidats de convaincre les représentants des 30 pays membres qu'ils sont compatibles avec l'Alliance en terme de droits, de ressources et qu'ils sont prêts à s'engager si l'un des pays membres est attaqué. Une règle largement connue sous le nom de l'article 5, fondateur de l'Otan.
Anderson Adlercreutz est élu ici au Parlement finlandais. Pour lui, cette étape pourrait aboutir en quelques jours : "Ce que nous disons souvent, c'est que nous sommes davantage compatibles avec l'Otan, que beaucoup de pays de l'Otan. Un autre point est que : la Finlande, nous apportons des capacités nucléaires à l'OTAN. Nous sommes un fournisseur de sécurité, et non un consommateur de sécurité. Et nous sommes vraiment convaincus que l'Otan n'en sera que meilleure en faisant entrer la Finlande et la Suède."
Opposition de la Turquie
Après cette étape des pourparlers, démarrera le processus de ratification. Les Parlements de chaque État membre devront approuver la demande. Cela peut prendre plusieurs mois, voire un an selon cet élu. Mais le patron de l'Otan, Jens Stoltenberg, a promis un processus rapide et des garanties de sécurité à la Finlande et la Suède, qu'il dit accueillir à bras ouvert.
Des promesses qui pourraient être difficiles à tenir car le principal obstacle semble venir de la Turquie. Le pays, également membre de l'Otan, a réaffirmé lundi son hostilité à l'entrée des deux pays scandinaves dans l'Alliance, malgré des discussions diplomatiques durant le week-end.