Un ministre turc qui vient faire campagne en France. Le député LR Pierre Lellouche s’est indigné de la présence de Mevlut Cavusoglu, le chef de la diplomatie turque, à Metz dimanche à 14 heures pour un meeting électoral autorisé alors que les Pays-Bas, l'Allemagne et la Suède s'y sont opposés."
"Nos principes démocratiques". Il est hors de question d'accepter que des gouvernements étrangers, qui bafouent chez eux la démocratie, utilisent, sans vergogne, nos principes démocratiques pour faire campagne dans nos pays, auprès de leurs ressortissants immigrés chez nous", a déclaré l’élu au Parisien.
"Pas de risques avérés" à l'ordre public. Pourquoi la France a-t-elle accepté la venue de ce ministre ? "Cette réunion s‘inscrit dans le cadre de la liberté de réunion, et cette liberté de réunion ne peut être contrainte que quand il y a des menaces à l’ordre public", a précisé au micro d’Europe 1 Alain Carton, secrétaire général de la préfecture de Moselle. "Il n’y a pas de risques avéré. C’est la raison pour laquelle elle peut se dérouler", conclut-il.
Un référendum polémique.Les relations entre la Turquie et les Pays-Bas se sont fortement tendues ce week-end après que La Haye a décidé d’empêcher samedi l’atterrissage de l’avion du ministre turc des Affaires étrangères, qui devait participer à un rassemblement de soutiens pro-Erdogan, à quelques jours d’un référendum en Turquie sur le renforcement des pouvoirs présidentiels.