Minnesota, Dakota du Sud ou encore Virginie. Ces trois États américains ont un point commun : ils ont autorisé le vote anticipé pour l'élection présidentielle américaine du 5 novembre prochain. Au premier jour de ce vote, vendredi, des files d'attente se formaient déjà devant certains bureaux. Des électeurs motivés et bien décidés à faire entendre leur voix.
"Je veux le faire le plus vite possible. Je ne sais pas si j'aurais un jour de congé pour les élections. Je suis libre aujourd'hui, alors autant en finir", explique l'un d'entre eux à Minneapolis. "Je voulais venir tôt pour participer et voter. Je vote toujours et j'adore le vote anticipé", renchérit une autre.
Des règles différentes selon les États
Il existe tout de même un paradoxe. Les électeurs disposent de plusieurs semaines pour voter, ont le choix de déposer leur bulletin en personne ou de l'envoyer par la poste, afin de faciliter le processus, mais les règles changent d'un État à l'autre. Certains d'entre eux exigent de ne pas commencer à compter les votes anticipés avant la fin du décompte des votes du jour même.
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La Géorgie, elle, vient tout juste d'imposer le recomptage systématique à la main des résultats déjà comptés par les machines. Une décision prise par les membres trumpistes de la Commission électorale. De quoi complexifier — souvent inutilement — le scrutin, rendre la publication des résultats de plus en plus longue et entamer la confiance des électeurs.