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Aviva Fried (correspondant Etats-Unis) // Crédit photo : AFP
Le successeur de Joe Biden est tout trouvé avec Kamala Harris. La vice-présidente a tenu son premier meeting de campagne mardi dans le Wisconsin, mais elle doit encore se soumettre à tout un processus avant d'être désignée officiellement candidate par le Parti démocrate.

Le Parti démocrate a déjà exclu ce qu'on appelle une convention disputée, c'est-à-dire que les délégués choisissent le candidat pendant la convention avec des tractations et souvent des disputes qui pourraient ternir l'image d'unité que veulent projeter les démocrates.

Sans compter le casse-tête logistique et le risque de voir les Républicains porter l'affaire devant les tribunaux. Les instances dirigeantes du parti se réunissent ce mercredi pour finaliser les modalités et le calendrier de cette désignation.

Une candidature sur le bon chemin

On s'achemine donc vers une nomination virtuelle par vote électronique qui devrait s'achever au plus tard le 7 août, 12 jours avant le début de la convention. Les délégués qui s'étaient engagés à voter pour Joe Biden lors de sa victoire des primaires, sont libérés de cette promesse et peuvent, selon les règles du parti, voter pour qui ils veulent.

Tout démocrate peut être candidat à condition d'obtenir au moins 300 signatures de délégués et d'avoir les qualifications requises pour être président. Pour l'instant, de toute façon, seule Kamala Harris, est candidate. Elle est assurée d'avoir l'approbation de la majorité des délégués, ce qui devrait lui assurer logiquement la nomination.