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Aviva Fried (correspondante aux États-Unis) / Crédits photo : STEPHANIE SCARBROUGH / POOL / AFP
La vice-présidente américaine Kamala Harris a reconnu samedi être "l'outsider" face à Donald Trump mais a affirmé que sa campagne présidentielle fraîchement lancée l'emporterait sur les "mensonges éhontés" de son rival. Plus qu'une chose à régler : trouver son colistier.

Une semaine après le retrait de Joe Biden de la course à la Maison-Blanche, Kamala Harris est quasiment assurée d'être la candidate désignée par le parti démocrate. Sa campagne a commencé en fanfare avec des levées de fonds records et une remontée dans les sondages. Mais il lui faut désormais faire un choix compliqué et crucial : celui de son colistier.

Trois noms circulent

Les Démocrates doivent trouver un équilibre pour attirer le plus grand nombre d’électeurs. Kamala Harris est une femme de couleur, plutôt progressiste. Le colistier idéal serait donc un homme blanc, plutôt modéré. Parmi les noms qui circulent : celui de Josh Shapiro, le gouverneur de Pennsylvanie, État dont les Démocrates ont besoin pour remporter la mise en novembre. Un homme qui a la cote auprès des syndicats, tout comme Tim Walz, gouverneur du Minnesota.

Avec son franc-parler, cet ancien prof de lycée et entraîneur de football, séduit les classes populaires et les progressistes, en particulier depuis qu’il a entrepris de ridiculiser Donald Trump : "Écoutez ce gars, il parle d’Hannibal Lecter, de requins électrocutés, de n’importe quelle idée folle qui lui vient à l’esprit. Je pense qu’on lui donne trop d’importance. Si vous passez au-delà de ce qui fait peur, c’est tout simplement un comportement bizarre", lance-t-il sur CNN.

L’un des autres favoris est le sénateur d’Arizona, Mark Kelly, héros de la guerre du Golfe, astronaute, ancien commandant de la navette spatiale... Un profil qui séduit l’électorat masculin avec un atout supplémentaire : l’appui d’une partie des latinos qui pourrait se révéler crucial.