Proche-Orient : Netanyahu applaudit le plan «révolutionnaire» de Trump pour Gaza
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a vanté la "vision" de Donald Trump pour Gaza. Mercredi 5 février, le président américain avait dit vouloir "prendre le contrôle" de l’enclave palestinienne pour en faire la "Côte d’Azur du Moyen-Orient".
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié dimanche de "révolutionnaire" la proposition du président américain Donald Trump prévoyant un contrôle américain de la bande de Gaza et le déplacement des Palestiniens, affichant un ton triomphal devant son cabinet après son retour de Washington.
Malgré l'entrée en vigueur d'une trêve entre Israël et le Hamas le 19 janvier dans le territoire palestinien dévasté par 16 mois de conflit, déclenché par l'attaque du mouvement islamiste sur le sol israélien le 7 octobre 2023, les tensions diplomatiques sont vives autour de l'après-guerre.
"Une solution bien meilleure pour Israël"
Le Premier ministre israélien a également déclaré que ses entretiens avec Donald Trump et les membres de son administration avaient permis d'obtenir des opportunités rêvées concernant la sécurité d'Israël. Et parmi ses opportunités, le plan Trump sur la relocalisation des quelque deux millions d'habitants de la bande de Gaza, puis la prise en main du territoire par les Etats-Unis.
Pour Netanyahu, c'est la solution pour l'après-guerre : "Pendant toute une année, on nous a dit que nous avions besoin de l'OLP et de l'Autorité palestinienne pour le jour d'après. Trump est arrivé avec une solution totalement différente, bien meilleure pour Israël", a-t-il indiqué. Une conviction sans faille donc, du bien-fondé des idées formulées par le président américain.
Le chef du gouvernement israélien aurait tenté d'en convaincre les sénateurs et autres membres du Congrès, tant républicains que démocrates, avec qui il s'est entretenu à Washington. Reste à persuader l'opinion publique en Israël de la faisabilité du plan Trump pour la bande de Gaza. Les sondages indiquent que si la plupart des Israéliens approuvent l'idée d'un départ des Gazaouis, une majorité d'entre eux ne pense pas qu'elle puisse se concrétiser.