C'est le nouveau scandale qui émaille la campagne présidentielle américaine : une vidéo dans laquelle Donald Trump tient des propos machistes. Propos pour lesquels il a présenté ses excuses... en attaquant Bill et Hillary Clinton. Une stratégie qui ne lui permet pas de retrouver grâces aux yeux de certains de ses collègues républicains.
Les propos de trop. Depuis samedi matin, aucun membre du parti républicain ne s'est exprimé pour défendre Donald Trump. En revanche, nombreux sont ceux qui l'accablent de critiques. Des ténors sont écoeurés par la vulgarité du candidat et à un mois de l'élection, certains appellent Donald Trump à laisser tomber alors que d'autres préfèrent le laisser tomber. "Je m'en vais. Je ne peux plus continuer à soutenir la candidature de Donald Trump", explique un représentant de l'Utah. "Ma femme, Julie, et moi, on a une fille de 15 ans. Vous croyez que je peux la regarder dans les yeux et de lui dire que je soutiens Donald Trump quand il se comporte comme ça ?"
Women have the power to stop Trump.https://t.co/tTgeqy51PUhttps://t.co/VH3woeAf9Qpic.twitter.com/NjvbkPsjPR
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 7 octobre 2016
La meilleure défense reste l'attaque. Et c'est vrai que c'est rarissime chez "le" Donald, comme l'appellent les Américains, mais il s'est excusé. "Je l'ai dit, j'ai eu tort et je m'en excuse", a-t-il déclaré sans pouvoir s'empêcher d'attaquer le clan Clinton. "J'ai dit des choses stupides mais il y a une grosse différence entre les mots et les actions d'autres personnes. Bill Clinton a abusé de certaines femmes et Hillary a attaqué et intimidé ses victimes. On reparlera de tout ça dans les prochains jours. On se verra au débat, dimanche."
Here is my statement. pic.twitter.com/WAZiGoQqMQ
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 octobre 2016
Un débat qui promet des attaques personnelles. Une dernière phrase comme un rendez-vous pris pour le prochain débat qui le verra affronter Hillary Clinton. En effet, au dernier débat le candidat républicain avait lui-même avoué retenir un peu ses coups. "J'aurais pu dire des choses bien pires à l'adresse d'Hillary Clinton." On peut donc s'attendre à ce que cela soit un peu différent dimanche soir.