Vivement critiqué dans son camp, Donald Trump a présenté ses excuses samedi pour des propos machistes et vulgaires datant de 2005 et révélés vendredi, mais le candidat républicain s'en est en même temps pris à Bill Clinton pour ses scandales sexuels passés.
"Ces paroles ne reflètent pas qui je suis". "Je n'ai jamais dit que j'étais une personne parfaite, ni prétendu être une autre personne que moi-même. J'ai dit et fait des choses que je regrette, et les paroles diffusées aujourd'hui dans cette vidéo vieille de plus de dix ans en font partie. Ceux qui me connaissent savent que ces paroles ne reflètent pas qui je suis. Je l'ai dit, j'avais tort et je m'excuse", a déclaré le candidat républicain dans un message vidéo publié sur ses différents comptes sur les réseaux sociaux. "Je m'engage à être un homme meilleur demain, et à ne jamais vous décevoir", poursuit le républicain, qui qualifie la polémique de "distraction".
Here is my statement. pic.twitter.com/WAZiGoQqMQ
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 8 octobre 2016
"Nous en parlerons dans les prochains jours". "J'ai dit des choses bêtes mais il existe une grande différence entre les mots et les actes d'autres gens. Bill Clinton a réellement maltraité des femmes, et Hillary a harcelé, attaqué, humilié et intimidé ses victimes. Nous en parlerons dans les prochains jours", conclut le candidat. Dans une vidéo diffusée par le Washington Post vendredi, Donald Trump est enregistré à son insu en train de parler des femmes qu'il convoite avec le présentateur d'une émission. "Quand on est une star, elles nous laissent faire. On fait tout ce qu'on veut", y affirme Donald Trump.
Un pouvoir qui inclut la possibilité d'"attraper" les femmes par le sexe, dit-il en employant un terme beaucoup plus cru, et évoquant un comportement proche du harcèlement sexuel.
Hillary Clinton et Donald Trump se retrouveront dimanche soir pour le deuxième débat télévisé de la campagne présidentielle. De nombreux ténors républicains ont immédiatement pris leurs distances avec Donald Trump, notamment l'homme fort du Congrès, Paul Ryan, qui s'est dit "écœuré" par les paroles du candidat.