Par cette fin d'année noire à Tel-Aviv, habituellement connue pour sa vie nocturne, de nombreux Israéliens ont tenu à marquer le passage à l'année 2024, mais plus en sobriété. Adar tient un bar dans un quartier prisé de la ville.
"On s'est longtemps demandé quoi faire. On n'organise pas de grandes fêtes mais on ouvre. On lève un verre pour marquer la nouvelle année et on espère simplement qu'elle sera meilleure que la précédente", explique-t-il au micro d'Europe 1.
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Pour 2024, trop difficile dans ce contexte, dit-il, de se projeter. Mais il espère simplement : "Qu'on retrouve le calme et que cette guerre se termine", formule Adar.
Encore de nombreux mois de guerre
Dans un bar voisin, les employés portent un bracelet jaune autour du poignet, soutien aux otages encore détenus à Gaza. "Je ne suis pas de ceux qui croient que la paix va arriver cette année mais j'espère que nous pourrons avoir plus d'espoir que les soldats reviennent, que les otages reviennent et que nous puissions voir le pays revivre", raconte l'un des employés.
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Un optimisme que tous ici ne partagent pas. À la veille de la nouvelle année, le Premier ministre israélien a averti : la guerre durera encore de nombreux mois.