Emmanuel Macron est rentré en France après deux étapes sur le flanc Est de l’Europe. La première en Slovaquie pour le Globsec, forum sur la sécurité et la deuxième en Moldavie où le deuxième sommet de la communauté politique européenne accueillait 47 dirigeants européens dont Volodymyr Zelensky. Le président Français y a livré un message clair de soutien à l’Ukraine. Mais concrètement, que faut-il retenir de cette tournée en Europe de l’Est ?
Élargir l'UE aux candidats qui veulent y entrer
Le chef de l'État a clarifié sa vision : il souhaite un élargissement "au plus rapide" de l’Union européenne aux candidats qui veulent y entrer. Mais cela ne pourra pas se faire, prévient-il, sans une réforme du mode de fonctionnement de Bruxelles. "Nous fonctionnons déjà trop lentement à 27. Personne ne peut dire de manière crédible que, à 8 de plus, nous allons mieux fonctionner. Ce n'est pas vrai. Et donc, en même temps que nous allons devoir accélérer dans l'ouverture, nous allons devoir accélérer dans l'ambition des réformes, leur simplification et la clarification de nos finalités", souligne le président de la République.
Autre enjeu, celui de l’intégration de l’Ukraine à l’Otan. Sur ce point-là, l’exécutif temporise et annonce que ce sera compliqué dans l’immédiat. Enfin, concrètement, il ressort de ce sommet la création d’une cyber-réserve européenne et une coopération sur la sécurisation des infrastructures critiques. Quant au tout récent format de communauté politique européenne, s’il est salué pour son caractère informel, certains pays comme l’Allemagne souhaitent qu’il soit moins contraignant avec une seule réunion par an au lieu de deux. La prochaine est prévue en Espagne le 5 octobre prochain.