"Il a fallu que les forces françaises puissent intervenir pour libérer 120 otages qui, sans doute, auraient connu un sort cruel". Vendredi après-midi, depuis la Corrèze, François Hollande a salué l'intervention des troupes françaises qui ont soutenu les forces burkinabé lors de l'assaut mené après l'attaque sanglante à Ouagadougou. L'attaque, perpétrée dans la nuit de vendredi à samedi par des djihadistes liés à Aqmi, a fait au moins 29 morts, dont deux Français.
70 soldats français. Au moment de l'attaque, trois unités françaises, soit environ 70 soldats, préparaient une opération au nord du Mali, à plus de 800 km de Ouagadougou. En urgence, ils ont gagné la capitale du Burkina Faso par les airs. Sur place, les forces françaises ont prêté main forte aux soldats burkinabé en concentrant leurs efforts sur l’hôtel Splendid où se trouvaient le plus grand nombre d’otages. Dans le même temps, un drone de l'armée américaine survolait la zone pour superviser l'opération.
Les affrontements avec les djihadistes ont duré toute la nuit et jusqu'aux premières heures de la matinée. Cinq terroristes auraient été abattus dans l'assaut.
Lors de l'attaque perpétrée contre l'hôtel Radisson à Bamako, les troupes françaises avaient également apporté leur soutien aux soldats maliens.